L'association « Réseau des Villes Correspondants de nuit » est née

Etre un lieu « permanent et stratégique de questionnements, de débats et de réflexions », « développer et promouvoir le service des correspondants de nuit au plan national » et « dégager et identifier des indicateurs nationaux sur la qualité de la vie résidentielle nocturne et sur la nouvelle sociabilité qui en découle et ainsi contribuer au renouvellement des politiques publiques ». Tels sont les objectifs de l'association « Réseau des Villes Correspondants de nuit » créée le 26 juin (1) qui vient structurer l'« espace informel » né en 1999. Selon ses statuts, cette nouvelle structure - dont le siège social est hébergé par le Forum français pour la sécurité urbaine - aura notamment pour mission de fédérer les collectivités et organisations adhérentes à la charte déontologique de la médiation sociale de nuit, définie en juin dernier (2).

Lors de son assemblée constituante, l'association comptait parmi ses membres 17 villes (sur 30 du réseau) et 13 structures gestionnaires (associations, bailleurs, régies de quartier ou clubs de prévention). « Beaucoup sont en train de finaliser leur adhésion », précise son président Jean-Yves Gérard, le fondateur du réseau.

Trois axes de travail ont été fixés par le conseil d'administration pour 2007-2008 : l'évaluation de l'impact de l'activité des correspondants de nuit, les collaborations possibles pour leur formation et la pérennisation des structures, en termes d'emplois comme de financement. « Face à l'hétérogénéité des plans de financement, nous allons aider nos adhérents à solliciter des concours financiers en nous rapprochant de l'Union sociale pour l'habitat et de l'Assemblée des départements de France », ajoute Jean-Yves Gérard. L'association prévoit également de développer des liens avec les autres métiers de la médiation sociale, comme les femmes-relais. Autre projet : la création d'un site Internet commun à toutes les villes.