« Qui ne peut travailler plus doit gagner moins ? », demandent l'APF (Asso-ciation des paralysés de France) et la FNATH (Association des accidentés de la vie), indignées par le fait qu'il n'y aura pas d'augmentation de l'AAH (allocation aux adultes handicapés) au 1er juillet. L'annonce - faite par Xavier Bertrand devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées le 26 juin - les indigne d'autant plus que, depuis deux ans, la garantie de ressources créée par la loi du 11 février 2005 est revalorisée au 1er juillet pour suivre l'évolution du SMIC, en plus de la revalorisation de l'AAH au 1er janvier, et que Nicolas Sarkozy a encore répété le 9 juin sa promesse de revalorisation de l'AAH.
Le prix GERSE (Groupe d'étude et de recherches du Sud-Est sur la déficience mentale) 2007 a été attribué à Valérie Pintado pour son mémoire de gérontologie sociale : « Sont-ils les bâtisseurs de leur bien vieillir ? - Les nouvelles orientations des politiques sociales prennent-elles en compte les attentes et les besoins des personnes handicapées vieillissantes ? » et à Anne Lys, psychologue à la Fondation John Bost, pour sa recherche : « De la contention à la contenance - Psychothérapie par le pack d'un adulte autiste en institution ».
GERSE : Foyer Marie-José Marchand : ADFAAH - 8, rue des Bois-Chevaux - 71640 Givry - Tél. 03 85 44 30 01 -
Bruno Spire a été élu, pour deux ans, président de Aides, le 24 juin, à l'issue du congrès national de l'association de lutte contre le sida, en remplacement de Christian Saout. Ce médecin, chercheur en virologie, qui dirige une équipe de recherches en sciences sociales sur le sida à l'Inserm, présidait jusqu'ici Aides Rhône-Alpes-Méditerranée. Celui qui veut que « Aides ait sa place dans le monde de la recherche » va mettre en oeuvre la stratégie de l'association pour 2007-2009 : notamment améliorer les conditions pour que les personnes puissent parler de leur séropositivité sans risque de stigmatisation, faire reconnaître la stratégie communautaire de Aides en valorisant l'implication des personnes infectées, et permettre au cadre français de prise en charge d'anticiper l'évolution des besoins (vieillissement, baisse de la démographie médicale...).