Pour Morgane Goncalvez, 19 ans, plus tard ce sera la restauration. Nadia Jendoubi aimerait travailler auprès des animaux et faire du toilettage. Amandine Piolat est en train de passer son permis de conduire et veut se diriger vers la floriculture... Comme la cinquantaine d'autres jeunes déficients intellectuels légers ou moyens accueillis à Isatis (Inter-structure d'aide au travail et à l'intégration sociale) (1), ces jeunes filles savent qu'elles ont deux ans pour tenter de réussir leur insertion dans un milieu de travail ordinaire.
Créé à Villefontaine (Isère) en 1992, cet établissement et service d'aide par le travail (ESAT), situé entre Grenoble et Lyon, fonctionne comme un tremplin permettant aux personnes de rebondir vers le milieu ordinaire. « Le fondateur d'Isatis avait estimé à l'épo
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