En bref

Scolarisation des enfants handicapés. En déplacement au sein d'une unité pédagogique d'intégration (UPI) d'un collège bordelais, le ministre de l'Education nationale a confirmé, le 18 juin, l'ouverture de 200 UPI supplémentaires à la rentrée prochaine, conformément au plan pluriannuel d'ouverture de 200 UPI nouvelles chaque année. L'an passé, une circulaire prévoyait déjà la création de 200 unités en septembre 2006, avec pour objectif de doubler leur nombre à l'horizon 2010, et soulignait que la carte des UPI devait être organisée de façon à ne laisser aucun territoire hors d'accès des élèves, en tenant compte des contraintes de transport (voir ASH n° 2492 du 2-02-07, page 14). Le ministre s'est par ailleurs engagé sur un objectif, revu à la hausse, de 2 000 UPI d'ici à 2010 (il en existe actuellement 900). Selon Xavier Darcos, ces unités permettront, à terme, d'accueillir 20 000 enfants handicapés et d'éviter ainsi aux parents de recourir au « droit opposable » pour faire scolariser leur enfant.

Santé. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé publie sur son site www.inpes.sante.fr un « Guide des ressources en information et éducation nutritionnelles » qui récapitule les outils mis en place dans le cadre du deuxième programme national nutrition santé 2006-2010 (voir ASH n° 2468 du 8-09-06, page 2). Ce document s'adresse aux professionnels du secteur socio-éducatif et de la santé, aux collectivités locales et au grand public. Il rappelle les supports d'information spécifiques qui ont été développés notamment à destination des personnes fragilisées, en difficulté ou en situation précaire, des professionnels du secteur de l'aide sociale, ou encore des aidants des personnes âgées. Un bon de commande inséré à la fin du guide permet de se procurer gratuitement ces documents.

Politique de la ville. Dans un rapport rendu public le 12 juin, le sénateur (rattaché à l'UMP) de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, rapporteur spécial de la mission « Ville et logement », appelle à une réactivation du réseau des délégués de l'Etat, ces fonctionnaires en poste dans les services déconcentrés, missionnés à leur demande dans une commune concernée par la politique de la ville pour coordonner les actions des services et servir de relais entre l'Etat et les différents acteurs locaux. Trois gouvernements successifs ont décidé de généraliser à l'ensemble du territoire ce dispositif expérimenté en 1991 dans le département du Rhône. Pourtant, note le sénateur, il reste cantonné dans un nombre limité de départements et « la répartition des délégués n'est proportionnelle ni au nombre de zones urbaines sensibles ni à celui des contrats de ville ou des contrats urbains de cohésion sociale ».