Selon une note récente de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l'Education nationale (1), un peu plus de 522 240 étudiants ont reçu une aide de l'Education nationale en 2005 (+ 1,3 % par rapport à 2004). Ce qui porte la proportion d'étudiants aidés dans l'enseignement supérieur à 30,2 % (après 30 % en 2004-2005 et 29,9 % en 2003-2004).
A eux seuls, les boursiers sur critères sociaux représentent 95 % des étudiants aidés avec un peu moins de 500 000 bénéficiaires. 40 % d'entre eux se trouvent dans le dernier échelon, celui pour lequel l'aide est la plus importante. Autres composantes des bourses à caractère social, les allocations d'études ont concerné, quant à elles, près de 10 500 étudiants en 2005 et les bourses de mérite un peu plus de 840. Par ailleurs, en 2005, plus de 12 500 étudiants ont bénéficié de bourses sur critères universitaires, un nombre stable depuis 2001, et un peu moins de 2 000 de prêts d'honneur.
72,5 % des étudiants boursiers sont inscrits à l'université. « Ce taux progresse régulièrement puisqu'il n'était que de 68,7 % en 1997 », précise le ministère, qui ajoute que « la proportion de boursiers à l'université atteint 28,8 % ».
Autre élément de comparaison : le budget de l'Education nationale pour l'ensemble des bourses de l'enseignement supérieur s'élevait à plus de 1,3 milliard d'euros en 2005, soit environ 25 % de plus qu'en 1995 (à euros constants). « Ce budget est stable depuis 2001 », note la DEPP, et « s'inscrit dans un budget de l'Etat pour l'action sociale en faveur des étudiants de plus de 4,1 milliards d'euros ». « Au total, avec les versements des régimes sociaux et des universités, la collectivité a consacré 4,5 milliards d'euros en 2005 à l'action sociale » en faveur de ces publics.
(1) Note d'information DEPP n° 07.26 - Mai 2007 - « Les boursiers de l'enseignement supérieur en 2005-2006 » - Disponible sur