« L'homme, la bête et le social », c'est sous forme d'une « fable des temps modernes » que « Le Sociographe » aborde la question des liens entre l'homme et l'animal et de la place de ce dernier dans le travail social. Après des « portraits » de ces compagnons introduits en foyer de vie ou accompagnant les personnes sans domicile, la revue s'intéresse à la façon dont l'animal peut venir enrichir le travail social à travers de nombreuses expériences menées en institution en France, mais aussi à l'étranger. Sachant que les seuls bons sentiments ne suffisent pas et que les porteurs de projets doivent s'appuyer sur des protocoles, des observations et des évaluations.
N° 23 - Mai 2007 - 1011, rue du Pont-de Lavérune - CS 70022 - 34077 Montpellier cedex 3 -10 € (+ 1,5 € de frais de port) -
« Evaluation peut-elle rimer avec évolution plutôt qu'avec normalisation ? », s'interroge « VST », la revue du champ social et de la santé mentale, dans son dossier. Si l'évaluation est à l'évidence une nécessité, elle ne doit pas entraîner un « prêt-à-penser » ou un formatage des acteurs à travers la production de normes de qualité, de référentiels ou de bonnes pratiques. « Le travail socio-éducatif consiste essentiellement à adapter les pratiques aux situations », rappellent les auteurs et « l'évaluation du cheminement de l'usager ou du bénéficiaire est possible, à condition qu'elle soit faite avec son accord et si possible avec lui ».
« Evaluation, l'envers des normes » - N° 92 - Ed. érès - 16 € .
L'architecture doit s'adapter aux besoins des personnes âgées pour leur permettre d'être mieux soignées, mais aussi de leur offrir un espace de vie qu'elles puissent « habiter ». L'absence d'intimité, l'insécurité et le bruit peuvent être en effet sources de maltraitance, témoignent plusieurs géria-tres dans « Gérontologie et société ». C'est pourquoi la revue s'est attaquée, à travers le regard d'architectes, de sociologues et à partir d'exemples de réalisations réussies (notamment pour accueillir des malades d'Alzheimer), à ce sujet qui est loin d'être secondaire.
« Architecture et accessibilité » - N° 119 - Décembre 2006 - Fondation nationale de gérontologie : 49, rue Mirabeau - 75016 Paris - Tél. 01 55 74 67 02 - 25 € .
Le troisième numéro de la revue « Claris », réalisée par un groupe de chercheurs et de professionnels souhaitant « clarifier le débat public sur la sécurité », revient sur le phénomène de ghettoïsation des quartiers populaires. Discriminations à l'embauche, mécanismes de ségrégation scolaire, gestion du « risque socio-ethnique » dans le logement social... Tout conduit à penser, comme le souligne le sociologue Laurent Mucchielli, que les 751 zones urbaines sensibles dans lesquelles vivent 8 % de la population française sont confrontées à un processus de « séparatisme social » qui éloigne de plus en plus « les conditions de vie et les destins des différents groupes sociaux ».
« Discriminations, ségrégation, ghettoïsation : quel avenir pour les quartiers populaires ? » - Avril 2007 -