Le 16 mai également, la Commission européenne a présenté un autre document, sans valeur législative, relatif à l'immigration légale. Elle y préconise, en premier lieu, de signer des « partenariats de mobilité » avec les pays tiers pour gérer les flux de migration. En échange d'une lutte contre l'immigration illégale, ces pays recevraient davantage de possibilités d'immigrations pour leurs citoyens dans l'Union européenne (UE).
En second lieu, la Commission propose de développer la « migration circulaire ». Dans ce cadre, afin d'éviter une fuite des cerveaux des pays tiers, les immigrants recevraient un permis de séjour limité pour travailler, étudier ou se former dans un pays de l'UE, accompagné d'une aide au retour. Autre option, tout en conservant leur résidence principale dans un Etat membre de l'Union, les étrangers pourraient retourner dans leur pays d'origine pour mener à bien un projet (entreprenarial, professionnel, volontariat...).
Ces propositions feront elles aussi l'objet de discussions avec les ministres de l'Intérieur européens.