A la fin 2006, 1 008 000 personnes âgées de plus de 60 ans percevaient l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), soit 6,3 % de plus en un an (1). Par rapport aux années précédentes, le rythme d'augmentation ralentit légèrement - il était de 9,2 % en 2004 et de 7 % en 2005 - mais la croissance reste plus rapide que celle de la population des plus de 75 ans, qui est de 3 %.
Les premières demandes reçoivent une réponse positive dans 74 % des cas pour les personnes vivant à domicile et dans 88 % des cas en établissement. Le taux de sortie du dispositif se maintient à 7 %. Dans 74 % des cas, la cessation est liée au décès du bénéficiaire et dans 17 % à un transfert (le plus souvent à l'occasion du passage du domicile vers un établissement).
Les allocataires sont 43 % à être classés en GIR 4 (dépendance moyenne), 20 % en GIR 3, 29 % en GIR 2 et 8 % en GIR 1. Sans surprise, les personnes vivant en établissement ont un degré de dépendance plus élevé, 58 % d'entre elles étant classées en GIR 1 ou 2, contre 22 % pour les personnes à domicile.
Pour les 60 % d'allocataires vivant à domicile (un point de plus qu'il y a un an), le montant moyen du plan d'aide atteint 490 € par mois. Il reste inférieur de 26 % aux plafonds nationaux. Les départements ont accordé une participation financière moyenne de 410 € par mois. 73 % des bénéficiaires ont acquitté un ticket modérateur d'un montant moyen de 110 € .
Pour les 40 % de bénéficiaires vivant en établissement, l'allocation versée par les départements - 275 € - ne permet de couvrir que 68 % du montant moyen du tarif dépendance qui s'élève à 406 € . Les bénéficiaires s'acquittent, eux, d'une part moyenne de 131 € .
Dans tous les cas, le montant mensuel moyen des allocations n'évolue que très faiblement - un euro supplémentaire en un an -, soit à un rythme très inférieur à l'inflation.
(1) « L'allocation personnalisée à l'autonomie au 31 décembre 2006 » - DREES - Etudes et résultats n° 569 - Disp. sur