Quatre organisations syndicales ont signé, le 30 mars, l'avenant qui modifie le système de classification et de rémunération de la convention collective nationale des organismes gestionnaires des foyers et services pour jeunes travail-leurs (1), mais pas l'Union nationale des syndicats CGT des salariés des foyers et services pour jeunes travailleurs. S'appuyant sur la consultation ouverte sur son site Internet, elle estime que les salariés n'y voient « aucune amélioration, aucune évolution positive pour eux ».
Pour elle, le texte retient des critères de classification « discutables et soumis systématiquement à interprétation », ce qui introduit une « insécurité juridique » et risque de conduire à un fort contentieux. La « remise en cause de l'ancienneté » entraîne à ses yeux une « casse du déroulement de carrière ». Elle regrette l'abandon aux références de métiers et « l'indi-vidualisation des salaires ». Enfin, elle juge « profondément choquant » le niveau de salaire proposé, en particulier celui du minimum conventionnel « dont on sait à l'avance qu'il sera égal ou inférieur au SMIC à la date d'application de l'accord ».
En appelant à la « démocratie sociale », la CGT demande l'organisation d'urgence d'élections professionnelles dans la branche.