L'adapt (Ligue pour l'adaptation du diminué physique au travail) demande aux candidats à la présidentielle de se prononcer sur l'application rapide de la loi « handicap » du 11 février 2005, cadre qu'elle juge « largement satisfaisant ». Elle veut accélérer en particulier la montée en charge des maisons départementales des personnes handicapées, le déploiement des mesures concernant les établissements d'aide par le travail, en particulier les « structures hors les murs », et la mise en place des dispositifs d'accompagnement à la scolarisation. Elle réclame aussi des garanties de financement.
Les enfants sourds ou dysphasiques ne peuvent être scolarisés en milieu ordinaire avec le seul secours d'un auxiliaire de vie scolaire peu ou pas formé, rappelle le Collectif des professeurs spécialisés pour malentendants. Il s'inquiète que la loi « handicap » du 11 février 2005, qui confie la scolarisation des enfants handicapés à l'Education nationale, et ses décrets d'application ignorent toujours cette catégorie de professionnels, diplômés du ministère de la Santé mais non reconnus par l'Education nationale.
« Comment accompagner au mieux, le plus tôt possible, les personnes qui ont un handicap mental «sévère» ? » C'est le thème de l'enquête lancée auprès des parents et professionnels par le réseau Lucioles, une association qui contribue à l'évolution des pratiques d'accompagnement des personnes ayant un handicap mental « sévère », en partenariat avec l'Anecamsp (Association nationale des équipes contribuant à l'action médico-sociale précoce) et l'AIR (Association information recherche pour le soutien précoce des familles ayant un enfant sévèrement handicapé). Objectif : faire un état des lieux en France sur ce que vivent et souhaitent les parents et les professionnels afin de proposer un plan d'actions.
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