Jean-Marie Barbier, 49 ans, a été élu, le 24 mars, à la présidence de l'Association des paralysés de France (APF), où il succède à Marie-Sophie Desaulle (voir ASH n° 2499 du 23-03-07, page 27). Handi-capé lui même, cet ingénieur en informatique siège au conseil d'administration de l'APF depuis 20 ans. Il en était le viceprésident depuis 2000.
Fintan Farrell est le nouveau président de la Plate-forme des organisations non gouvernementales sociales, qui regroupe la quasi-totalité de la société civile européenne. Celui qui reste directeur d'EAPN, le Réseau européen des associations de lutte contre la pauvreté, remplace à ce poste Anne-Sophie Parent, directrice d'AGE, la plate-forme européenne pour les personnes âgées.
EAPN, le Réseau européen de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, demande à la Commission européenne de s'assurer que la nouvelle programmation des fonds structurels pour la période 2007-2013 ait « un impact décisif sur la pauvreté et l'exclusion sociale » en ciblant notamment la participation des organisations non gouvernementales ou les groupes et communautés marginalisés. La commission doit en effet approuver, dans les mois qui viennent, les cadres de référence stratégiques nationaux et les programmes opérationnels des Etats membres où ces derniers précisent leurs priorités budgétaires. Or les orientations stratégiques communautaires qui ont été décidées ne sont pas respectées de façon uniforme à travers l'Union européenne, s'inquiète EAPN.
400 morts du sida en France en 2005, contre 3 000 dix ans plus tôt : le chiffre montre l'impact majeur des traitements antirétroviraux. Mais le nombre de personnes infectées par le VIH croît : environ 134 000, dont 27 000 ont développé la pathologie. La transmission sexuelle reste le mode de propagation essentiel, avec une reprise des comportements à risque chez les homosexuels et une situation préoccupante chez les personnes originaires d'Afrique subsaharienne, alors que la contamination décroît parmi les usagers de drogue, grâce aux politiques de prévention. Autant d'éléments du bilan de dix ans de surveillance dressé par l'Institut de veille sanitaire.
Lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles. 10 ans de surveillance (1996-2005) - Disponible sur
Avec deux enfants par femme en 2006, la France est proche du seuil de remplacement des générations. Quelle est, dans cette fécondité exceptionnelle en Europe, la part des mères étrangères ? La question suscite bien des fantasmes... Représentant 7 % des femmes en âge d'avoir des enfants et 12,2 % des naissances, elles ont effectivement un taux de fécondité supérieur à la moyenne (3,3, en hausse depuis 1999), mais elles ne font remonter le taux de natalité global que de 0,1 point. Quant à la fécondité des départements d'outre-mer, elle aussi supérieure à la moyenne (2,5), elle n'ajoute que 0,02 point au taux national. C'est bien l'ensemble des résidents de l'Hexagone qui fait plus d'enfants que ses voisins, constate l'Institut national d'études démographiques.
Population et sociétés n° 432 - Mars 2007 - Disponible sur