A la fin 2006, en données brutes et sur l'ensemble du territoire, 1 255 500 allocataires ont perçu le RMI (revenu minimum d'insertion) auprès des caisses d'allocations familiales, soit 0,9 % de moins qu'un an plus tôt (1). Pour la seule métropole, les données corrigées livrent un chiffre de 1 102 200 allocataires, inférieur de 1 % à celui de la fin 2005 (2). Ce léger mouvement à la baisse est enregistré après quatre années de hausse, qui laissent un solde de 180 000 bénéficiaires supplémentaires par rapport à 2001.
L'amélioration de la situation économique et la baisse du chômage semblent donc se répercuter enfin sur les statistiques du RMI. Mais timidement encore, et cela sans surprise, car le nombre de chômeurs indemnisés par l'Unedic diminue plus vite que celui des chômeurs.
Le nombre d'ouvertures de droits est en retrait. En revanche, les sommes payées aux allocataires, pour un total de 5,9 milliards d'euros, sont encore en hausse de 3,9 % sur un an. En augmentation aussi, le nombre d'allocataires - entre 160 000 et 190 000 - qui bénéficient d'au moins une mesure d'aide à l'emploi.
Seule la moitié des départements enregistre un reflux du nombre d'allocataires. L'autre moitié voit encore l'effectif augmenter, quoique moins rapidement qu'auparavant.
(1) « Le nombre d'allocataires du RMI au 31 décembre 2006 » - DREES - Etudes et résultats n° 561 - Mars 2007 - Disp. sur
(2) Les publications trimestrielles de la DREES et de la CNAF n'incluent toujours pas les allocataires payés par la MSA... Il faut donc majorer ces chiffres d'environ 2 %.