Les veuves n'ayant jamais travaillé (donc sans droits propres) et ayant eu moins de trois enfants voient leurs droits au maintien de l'assurance maladie gratuite réduit de quatre ans à un an par le décret du 14 février 2007 (voir ASH n° 2495 du 23-02-07, page 9), proteste la Confédération française des retraités. « C'est un retour en arrière », dénonce aussi la FAVEC (Fédération des associations de conjoints survivants), qui estime que « près d'un million de veuves, veufs et orphelins » sont concernés.
Marie-Sophie Desaulle va quitter, le 24 mars, la présidence de l'APF (Association des paralysés de France) qu'elle exerçait, avec éclat, depuis l'an 2000. Cette ancienne directrice d'hôpital de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris), qui occupait ces dernières années des fonctions transversales plus discrètes dans cet organisme, vient en effet d'accepter la direction de l'Agence régionale de l'hospitalisation de Poitou-Charentes. Une responsabilité de haut fonctionnaire qu'elle estime incompatible avec « l'indépendance et la liberté de parole de l'APF vis-à-vis des pouvoirs publics ».
« Les statistiques ethniques ne sont pas un outil de lutte contre les discriminations, mais risquent d'être l'instrument de certaines formes de discrimination. » Dans une pétition rendue publique le 23 février, des chercheurs, dont Jean-François Amadieu - le président de l'Observatoire des discriminations -, Emmanuel Todd et Patrick Weil, des responsables associatifs et des syndicalistes estiment qu'il est « parfaitement possible », en l'état actuel des données, de mesurer les phénomènes discriminatoires, et que vouloir aller plus loin en invitant les individus à déclarer leur ethnie, « race », religion ou orientation sexuelle serait dangereux et risquerait de développer les affrontements communautaires. La diffusion de ce texte est intervenue au lendemain de la présentation par le Conseil représentatif des associations noires des réponses à son questionnaire des candidats à la présidentielle, pour la plupart ouverts à des « statistiques de la diversité ».
Mental Health Europe, une association européenne qui regroupe les organisations non gouvernementales du secteur de la santé mentale, recherche des exemples de « bonnes pratiques » permettant d'aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Ceux-ci peuvent viser un groupe particulier de personnes (femmes, jeunes, personnes âgées, migrants, etc.) ou un secteur d'intervention (formation, emploi, logement, activités sociales et de loisirs, etc.). Objectif : constituer une base de données européenne de « bonnes pratiques » sur Internet.
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