Début 2005, la métropole comptait 28,2 millions d'actifs, dont 24,9 millions de personnes ayant un emploi et 3,3 millions de chômeurs « déclarés », selon les enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (1).
Le nombre de personnes se déclarant spontanément au chômage dans ces enquêtes dépasse largement celui mesuré par les enquêtes sur l'emploi de l'institut : « début 2005, le taux de chômage ressortait à 11,7 % selon la première source mais seulement à 10,1 % selon la seconde, ce qui correspond à un écart d'un demi-million de personnes ». Lequel, au moins en partie, s'explique par le fait que les concepts d'emploi et de chômage qu'elles retiennent diffèrent. Sont en effet considérées comme chômeurs, selon les enquêtes de recensement, les personnes qui se sont déclarées comme telles - qu'elles soient inscrites ou non à l'ANPE - et qui n'ont pas déclaré par ailleurs qu'elles ne cherchent pas d'emploi. Une définition qui, rappelle l'INSEE, est plus large que celle du Bureau international du travail, qui contrôle plus strictement la disponibilité pour travailler et la réalité de la démarche de recherche d'emploi de la personne interrogée.
(1) « Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 - Les taux d'emploi vont de 56,9 % en Languedoc-Roussillon à 66,8 % dans les Pays-de-la-Loire » - INSEE Première n° 1117 - Janvier 2007 - Disponible sur