Prolonger les allocations familiales jusqu'à 22 ans serait un moyen simple et peu coûteux pour soutenir la solidarité familiale envers les jeunes adultes, plutôt que « d'inventer des solutions tarabiscotées et ruineuses » pour les sortir de la précarité. C'est du moins la réaction de l'Union des familles en Europe aux propositions du Centre d'analyse stratégique sur le sujet (voir ce numéro, page 7). Quant au syndicat étudiant UNEF, il juge dangereuse l'idée de créer une dotation financière pour les jeunes adultes, car elle repose sur le présupposé que « l'accès à la formation et au monde du travail relève de la seule responsabilité individuelle ».
Le Collectif national unitaire de résistance à la délation appelle à une semaine d'actions, du 22 au 26 janvier, contre le projet de loi sur la prévention de la délinquance, actuellement examiné au Parlement. Au programme de la mobilisation initiée par la vingtaine de syndicats et d'organisations qu'il regroupe : interpellation des élus, des ministères, appels à manifester et réunions publiques « pour continuer à construire des réseaux de résistance ».
L'OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) souligne un « possible retournement de tendance » pour les pratiques d'injection : en diminution depuis 2000, elles semblent reparties à la hausse. Ce phénomène est constaté par les observateurs de terrain « le plus souvent au sein des populations plutôt jeunes, masculines et marginalisées, vivant dans des situations de grande précarité ». L'OFDT relève également une « possible reprise » de la consommation d'héroïne, remarquée chez les usagers enquêtés dans le cadre d'une prise en charge socio-sanitaire (16 % en 2005), et une intensification du détournement de la BHD, un traitement de substitution, dans les mêmes populations marginalisées.
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La Guyane, territoire d'exception en matière de droits. Le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), qui produit depuis plusieurs années des analyses sur le sujet, a actualisé ses constats lors d'une mission réalisée du 19 novembre au 1er décembre 2006, dans le cadre d'un programme de formation destiné aux travailleurs sociaux. Le rapport qui en résulte n'est pas moins alarmant : en plus de dérogations législatives en matière de droit des étrangers (pas de commission du titre de séjour, reconduite à la frontière sans recours suspensif), les demandes d'asile et de titres de séjour font l'objet de « traitements à géométrie variable » régis par l'arbitraire. Les obstacles sont également multiples pour accéder à la santé (exigences de pièces supplémentaires pour bénéficier de la CMU par exemple) ou encore à l'école, les établissements restant encore géographiquement inaccessibles pour beaucoup d'enfants.
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Le bureau d'Unifaf a été renouvelé pour deux ans : Annie Leculée (CGT) assure la présidence et Didier Tronche (Unifed) la présidence adjointe.
Dominique Bertrand est, depuis le 6 janvier, le nouveau directeur de l'Ecole nationale de la santé publique, qui doit être remplacée par l'Ecole des hautes études de santé publique. Agé de 59 ans, ce praticien hospitalier et professeur de santé publique a notamment présidé le Conseil national de la formation médicale continue des médecins hospitaliers.