Le comité interministériel à l'intégration a décidé, le 24 avril dernier, la création du diplôme initial de langue française (DILF), appelé à devenir la référence pour les étrangers ayant à attester d'une connaissance suffisante de la langue française (1). Il existait déjà auparavant à titre expérimental mais sa validation officielle n'avait jusqu'alors pas eu lieu. Un décret concrétise aujourd'hui l'annonce faite par le gouvernement le printemps dernier. Il indique que le DILF sanctionne un niveau de connaissance de la langue intitulé « niveau A1.1 ».
Le candidat au diplôme devra se soumettre à quatre épreuves : compréhension orale, compréhension écrite, production orale et écrite. Un arrêté doit préciser leur contenu. En attendant, le décret détaille notamment la composition de la commission nationale du DILF - chargée notamment de veiller à l'organisation des examens - et du jury.
(Décret n° 2006-1626 du 19 décembre 2006, J.O. du 20-12-06)
(1) La délivrance de la première carte de résident sera ainsi conditionnée à une connaissance suffisante de la langue française de niveau DILF. Autre exemple : la formation linguistique prévue dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration sera systématiquement prescrite aux personnes dont la connaissance de la langue française est inférieure au DILF - Voir ASH n° 2453 du 28-04-06, p. 5.