L'opération devait commencer le 15 décembre avec une campagne d'affichage et d'insertion dans la presse et se poursuivre avec un spot télévisé à partir du 18. Le thème : « Accepter les différences, ça vaut aussi pour les troubles psychiques ». Comme en 2005 (1), mais cette fois avec plus de moyens - apportés par l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) et la délégation interministérielle à la ville - les quatre mêmes partenaires, FNAP-Psy, Unafam, AMF et CCOMS (2), repartent en campagne.
Avec un double but : d'abord sensibiliser l'opinion publique sur les discriminations, la stigmatisation et l'exclusion que subissent toujours les personnes souffrant de troubles psychiques. Les associations épinglent en particulier les amalgames faits entre délinquance et maladie mentale. La violence, les personnes fragiles en sont plus souvent les victimes, à moins qu'elles ne la tournent contre elles-mêmes, rappellent-elles.
Deuxième objectif : appeler « au développement d'un partenariat innovant » entre patients, familles, professionnels, élus locaux pour favoriser l'accompagnement et l'insertion. Ce partenariat est déjà en oeuvre dans les groupes d'entraide mutuelle (GEM) encouragés par la loi du 11 février 2005. 300 sont aujourd'hui installés ou en cours de création, la plupart organisant des « portes ouvertes » le 16 décembre (3).
(2) Fédération nationale des associations d'(ex)patients en psychiatrie, Union nationale des amis et familles de malades psychiques, Association des maires de France et Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale.
(3) La liste des GEM opérationnels est disponible sur