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Pour l'UNAF, un statut du tiers « ajouterait à la confusion »

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« Une fausse bonne idée. » L'Union nationale des associations familiales (UNAF) (1) réagit très négativement aux propositions de la défenseure des enfants qui souhaite la création d'un « statut du tiers » pour ceux qui partagent ou ont partagé la vie de l'enfant et ont créé des liens affectifs avec lui (voir ce numéro page 9).

« Le parent, même lorsqu'il ne vit pas au quotidien avec son enfant, reste le parent, estime-t-elle. Tous les efforts récents visent à lui maintenir ses facultés d'exercice de l'autorité parentale », alors que le dispositif proposé aurait au contraire « tendance à les affaiblir ».

Pour l'union, « il est normal et sain que des tiers non parents qui s'occupent de l'enfant aient à demander des autorisations personnelles, y compris pour les actes de la vie quotidienne », et que le beau-parent notamment ne détienne aucune autorité parentale même s'il partage la vie de l'enfant. Le nouveau statut proposé, « en instaurant une autorité parentale de fait, concurrente de l'autorité parentale légale, [...] risque de générer de nombreux conflits et contentieux dont l'enfant subira les conséquences ». L'UNAF s'oppose donc « à une telle mesure qui ajouterait à la confusion ».

Notes

(1) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.

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