Diabète : il faut améliorer sa prévention et sa prise en charge chez les personnes issues de milieux défavorisés, estime l'Institut de veille sanitaire. Dans son « Bulletin épidémiologique hebdomadaire », il souligne les inégalités sociales de santé liées à cette maladie, dont souffrent près de 3 millions de personnes en France. 60 % des diabétiques de 45 à 79 ans ont un niveau d'études inférieur ou égal au BEPC (contre 39 % de la population en générale). 12 % des malades de cette tranche d'âge n'ont jamais eu d'activité professionnelle et 8 % bénéficient de la CMU (contre respectivement 3 % et 5 % de la population en générale). La prévalence du diabète est donc plus importante chez les personnes défavorisées et s'accompagne de complications vasculaires plus fréquentes et d'une prise en charge de moindre qualité.
BEH n° 45 du 14-11-06 - Disponible sur
En santé mentale, 1,2 million de personnes sollicitent des soins sur une période de huit semaines. Parmi ces usagers, 70 % de femmes, qui vivent moins souvent en couple (48 %) que la population générale (68 %). Le recours aux professionnels est plus fréquent chez les personnes ayant un niveau scolaire élevé, tandis que l'absence de diplôme est un obstacle pour l'accès aux soins. Ces données résultent d'une enquête qui dresse aussi la typologie des personnes consultant respectivement les psychiatres, les psychologues et les psychanalystes.
« Les recours aux soins en santé mentale » - DREES - Etudes et résultats n° 533 - Disponible sur