Entre 10 000 et 12 000 professionnels de l'action sociale et médico-sociale et de la santé, dont plusieurs milliers à Paris, selon le Collectif national unitaire de résistance à la délation (CNU), ont manifesté le 10 octobre dans une quarantaine de villes contre le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance. « Cela montre qu'il existe une demande forte de réflexion professionnelle », commente Danielle Atlan, secrétaire nationale du Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUAS)-FP-FSU. Plusieurs syndicats et associations se sont joints à cette mobilisation, dont l'Association française des organismes de formation et de recherche en travail social, selon laquelle le projet de loi « porte atteinte au sens même du travail social ». Devant le succès de ces rassemblements « décentralisés », le CNU réfléchit à l'organisation d'une mobilisation nationale.
Dénouement difficile de la crise du gymnase de Cachan (Val-de-Marne), où étaient hébergés depuis le 18 août les ex-squatteurs d'un bâtiment universitaire. Après maintes tractations entre l'Etat, les associations, les porte-parole des familles et les autorités locales, le ministère de l'Intérieur a annoncé le 10 octobre que le relogement des personnes concernées était achevé, grâce à un protocole d'accord signé dans la nuit du 6 au 7 octobre avec France terre d'asile, qui a coordonné l'offre d'hébergement, la mairie et les délégués du gymnase. 394 places au total ont été mobilisées dans plusieurs dispositifs. Conformément au protocole, France terre d'asile, avec la LICRA et SOS Racisme, s'apprête à présenter les dossiers de chacune des personnes en situation irrégulière pour réexamen au ministère de l'Intérieur.
Pour plus d'informations, voir le site des ASH, sur
L'Unapei propose aux personnes que l'inscription des enfants handicapés à l'école ordinaire interroge une nouvelle « boîte à outils ». Un site Internet et un DVD gratuit sont destinés aux enseignants du primaire et aux élèves des instituts universitaires de formation des maîtres qui veulent organiser des séances pédagogiques avec leurs élèves. L'association répond aussi, « sans langue de bois », aux familles d'enfants valides qui s'inquiètent du possible voisinage de jeunes handicapés mentaux...
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