Finalement, les anciens combattants des ex-colonies - du moins les survivants - devraient percevoir, à partir de 2007, un traitement « absolument égal » à celui de leurs homologues français (voir ce numéro, page 7). Mais cela reste une « demi-mesure », estime le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) (1).
En effet, les pensions de retraite des fonctionnaires civils (acquises après au moins 15 ans de service pour la France) et les pensions de réversion pour leurs veufs et veuves - bien plus nombreuses dans les deux cas - ne sont pas touchées par la mesure. Or elles ont bel et bien été « cristallisées » en 1959, en même temps que les « prestations de feu ». Pour le GISTI, qui dénonce de longue date cette injustice (2), le seul moyen d'« assurer une égalité pleine et entière » est l'abrogation pure et simple des lois de cristallisation.
(1) GISTI : 3, villa Marcès - 75011 Paris - Tél. 01 43 14 84 84.