Une garantie de revenu et la continuité des droits pour tous : une dizaine d'associations de défense des chômeurs et précaires, dont AC !, l'APEIS et le MNCP, ont rendu publique, le 25 septembre, une plate-forme commune de revendications pour la refonte du système d'assurance chômage. Elles réclament pour tous les demandeurs d'emploi un « statut de vie sociale et professionnelle » garantissant « le maintien d'un revenu individuel décent ayant pour référence le SMIC revalorisé » et des droits sociaux afférents à ce statut. Ces droits seraient financés par un « fonds national pour l'indemnisation et la formation » abondé par une nouvelle forme de prélèvement social, majoré pour les entreprises qui « précarisent », et des versements de l'Etat. Ce fonds serait géré sous le contrôle des associations de chômeurs et de précaires.
La CGT chômeurs a interpellé le gouvernement pour demander que la prime de Noël soit versée cette année non plus aux seuls bénéficiaires des minima sociaux (RMI et ASS) mais à tous les chômeurs, et que son montant soit porté à 500 € par personne. « Il est regrettable de devoir s'interroger chaque année sur la reconduite de ce dispositif qui devrait être pérennisé, tout comme l'allocation de rentrée scolaire par exemple », souligne François Desanti, son secrétaire général.