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Formation professionnelle. Dans un rapport remis à la Chambre de commerce et de l'industrie de Paris (CCIP), les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg jugent que « les réformes récentes de la formation professionnelle, pourtant largement consensuelles, ont accru son inefficacité et son inéquité ». Ils en appellent à de profonds remaniements autour de trois objectifs prioritaires : supprimer l'obligation légale de financement de la formation continue et la remplacer par des subventions de l'Etat accordées aux entreprises ou aux salariés « au prorata des dépenses engagées » ; « réorganiser le service public de l'emploi et de la formation professionnelle des adultes autour d'une agence qui offre des parcours différenciés [aux chômeurs] en s'appuyant sur des opérateurs externes » ; supprimer le droit individuel à la formation et « réorienter la dépense publique en offrant à des publics en difficulté des formations longues, intensives et ancrées dans le secteur marchand ».

La formation professionnelle des adultes : un système à la dérive - Prochainement publié dans les documents de travail édités par le Centre d'observation économique de la CCIP.

Santé au travail. Dans le cadre du plan « santé au travail » adopté en 2005 (voir ASH n° 2395 du 18-02-05, page 7), une mission d'expertise sur l'aptitude médicale au travail et le maintien dans l'emploi a été confiée à Hervé Gosselin, conseiller en service extraordinaire à la chambre sociale de la Cour de cassation. Sa feuille de route : dresser un « état des lieux des pratiques actuelles de la médecine du travail et des difficultés rencontrées ». « D'ici la fin de l'année », il doit soumettre au ministre délégué à l'emploi, Gérard Larcher, des propositions d'évolution « en s'appuyant notamment sur des expériences étrangères » et sur la base desquelles s'engagera un travail de concertation dans le cadre du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels.

Lutte contre le chômage. S'exprimant devant l'Association des journalistes de l'information sociale, le 8 septembre, le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, a invité les départements à s'investir davantage dans la bataille pour l'emploi, leur rappelant leurs responsabilités. « Je souhaite que les conseils généraux se préoccupent [des allocataires du revenu minimum d'insertion], qu'ils s'emparent plus des contrats d'avenir, du contrat d'insertion-revenu minimum d'activité [que] seuls 18 départements [se sont] totalement appropriés », « et peut-être qu'ils inventent des dispositifs » sur le modèle de ceux mis en place par l'Etat avec l'allocation de solidarité spécifique pour les plus de 50 ans.

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