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Violence scolaire : une présence policière permise au sein des établissements, mais pas systématisée

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Parce que « l'action éducative ne suffit pas, à elle seule, à prémunir l'école contre tout risque d'irruption de la violence », une circulaire interministérielle renforce les mesures d'accompagnement et de prévention, et incite à recourir la sanction « chaque fois que nécessaire ».

« Complexes » et « multiples », les causes des violences perpétrées en milieu scolaire appellent des « réponses coordonnées et complémentaires ». Le texte invite par conséquent l'Education nationale à renforcer ses relations partenariales, en particulier avec le maire et les collectivités territoriales, la police et la gendarmerie, la justice, les associations, sans oublier les parents, « premiers responsables de l'éducation de leurs enfants ».

Un temps imaginée par le ministre de l'Education nationale, l'idée d'envoyer un « policier référent » dans chaque établissement sensible n'est finalement pas retenue. Pas de systématisation donc de cette présence, au grand soulagement des syndicats d'enseignants et de policiers qui s'y étaient opposés. La circulaire prévoit toutefois que le chef d'établissement peut, après en avoir informé son conseil d'administration, demander aux services de police ou aux unités de gendarmerie d'organiser, dans l'enceinte de l'établissement, une permanence d'un agent des forces de l'ordre. Ce dernier sera à même de participer à des actions de prévention, il sera à l'écoute des personnels comme des élèves, et pourra intervenir en cas de problème. Les autorités académiques inciteront les chefs d'établissements dans lesquels les actes de violences sont très fréquents à demander la mise en place d'un tel dispositif.

En marge de la présentation de cette circulaire, le 5 septembre, Gilles de Robien a donné le coup d'envoi officiel de deux guides pratiques. Le premier indique aux personnels de l'Education nationale la conduite à tenir en cas de bizutage, violences sexuelles, violences entre élèves, et aborde la question du « happy stapping », phénomène qui consiste à filmer une agression avec un téléphone portable. Le second ouvrage est plus spécifiquement dédié aux chefs d'établissement. Rédigé par les ministères de l'Intérieur, de la Justice et de l'Education nationale, il donne des repères précis en cas de violences (articles de loi et qualification pénale, notamment).

(Circulaire interministérielle n° 2006-125 du 16 août 2006, B.O.E.N. n° 31 du 31-08-06)

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