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Bientôt un accord de collaboration entre la France et la Wallonie ?

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Plus de 3 000 personnes handicapées françaises sont accueillies dans des établissements situés en Wallonie, faute d'avoir pu trouver une place dans une structure adaptée en France. La plupart d'entre elles sont prises en charge dans les services dits « article 29 » (1), soumis à des conditions minimales de sécurité, d'hygiène et d'encadrement. Une situation que la ministre wallonne en charge des personnes handicapées, Christiane Vienne, juge elle-même insatisfaisante, reconnaissant le manque de contrôles en matière de sécurité, d'hygiène et de normes de personnel.

Face à cet état de fait, les autorités françaises et wallonnes envisagent un accord de collaboration. Une réunion s'est ainsi tenue à Paris, le 12 mai, entre Christiane Vienne et le délégué interministériel aux personnes handicapées, Patrick Gohet. Cette première rencontre, explique ce dernier, a permis d'engager une réflexion qui devrait aboutir dans les prochains mois : « Nous cherchons à clarifier et à établir des relations pérennes pour mieux organiser les contrôles des établissements. » Dans cette perspective, explique-t-il, il faut tenir compte « des différences réglementaires entre les deux pays et des niveaux d'autorités (régionales, fédérales) qui interviennent sur ce sujet ».

Cette initiative suscite néanmoins les réserves du Groupe de réflexion et réseau pour l'accueil temporaire des personnes handicapées (GRATH), pour lequel « la vraie solution serait de donner en France toutes les réponses que les Français sont en droit d'attendre ». Ce que Philippe Bas a, d'une certaine façon, reconnu, le 3 juin, lors du 46econgrès de l'Unapei, à Lille : « Si les établissements belges apportent une aide de proximité, ce doit être le résultat d'une préférence des familles et non un choix imposé par l'insuffisance d'une offre locale plus adaptée. » Et d'annoncer, pour la région Nord-Pas-de-Calais, la mise en place d'un plan de rattrapage sur trois ans et le déblocage de deux millions d'euros supplémentaires « dès cette année » pour permettre le financement de quatre nouveaux établissements.

Notes

(1) Ce sont des services ni agréés ni subventionnés accueillant des personnes handicapées.

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