Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative présente les actions qu'il entend mettre enœuvre cette année en matière de lutte contre les toxicomanies et qui s'inscrivent dans le cadre du plan quinquennal 2004-2008 de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (1).
Sa participation repose sur quelques grandes orientations générales. D'abord, une approche fondée surla connaissance des comportements de consommation, tous produits confondus, quel que soit leur statut, licite ou illicite,y compris les produits dopants (psycho-actifs ou non). Ensuite,une démarche de prévention qui ne s'attache plus seulement à prévenir l'usage mais aussi,lorsqu'il existe, à éviter le passage àl'usage nocif et à la dépendance, àprévenir les risques ainsi qu'à réduire les dommages sanitaires et sociaux. Enfin, un programme fondésur différents axes : le développement d'actions en faveur des jeunes et des adolescents permettant dedissuader et/ou de retarder l'expérimentation de différentes substances ; l'information sur la législation en vigueur ; la diffusion des connaissances scientifiques sur les risques et les conséquences sanitaires et sociales de la consommation de ces produits ; l'information sur les structures de soins et la prise en charge des jeunes confrontés à des difficultés liéesà leur consommation.
Le ministère de la Jeunesse prévoitégalement de soutenir des interventions qui répondent aux besoins et aux préoccupations des séjours collectifs, socio-éducatifs et sportifs en matière de prévention. Une démarche allant dans ce sens a d'ores et déjà étéengagée. Inscrite dans la durée et dans un cadre interministériel et partenarial avec le réseau local et national, elle se déroule en trois phases. D'abord, la sensibilisation et la mobilisation d'acteurs autour de quatre séminaires inter-régionaux. Puis, de juin àseptembre, l'organisation d'actions de sensibilisation et de formation à la prévention des consommations àrisques chez les jeunes. Enfin, à partir de septembre, la sélection et la remontée de projets à la direction de la jeunesse et de l'éducation populaire.
(1) Voir ASH n° 2370 du 27-08-04.