L'évaluation du RMI et les besoins de formation en travail social au programme d'études de la DGAS

Sujet sensible, les outils et les métho-des d'évaluation du revenu minimum d'insertion (RMI) par les départements et leurs partenaires fournissent à la direction générale de l'action sociale (DGAS) l'un des 12 thèmes d'études prioritaires inscrits à son programme de travail pour 2006 (1). Elle devrait y associer les conseils généraux et les représentants des communes et des associations. Les profils et les pratiques professionnelles des intervenants de l'insertion figurent aussi à son programme, mais en deuxième position.

D'autres études ou évaluations seront menées sur les personnes sans domicile vieillissantes, les majeurs pris en charge par les services de tutelle, les maisons relais ou encore le dispositif d'écoute et de traitement des situations de maltraitance envers les adultes vulnérables. L'exploitation (qui sera externalisée) des tableaux de bord relatifs aux centres d'hébergement et de réinsertion sociale et aux établissements et services d'aide par le travail apparaît également au menu. Pour les personnes âgées dépendantes, trois études sont prévues pour construire un outil de diagnostic de l'accessibilité des établissements, travailler sur la mesure de l'amélioration de la qualité des prestations des signataires d'une convention tripartite, et pour tester la fiabilité du nouveau guide de remplissage de la grille AGGIR (2).

Enfin, quatre études porteront sur les professions sociales et s'intéresseront à l'insertion après un an des diplômés du travail social, à l'usure professionnelle, à la validation des acquis de l'expérience bénévole dans le secteur, enfin à la préparation des orientations relatives aux formations et aux diplômes du travail social. Le diagnostic des besoins en qualification sera effectué avec l'ensemble des partenaires concernés, précise la DGAS, sans attendre que l'ensemble des régions aient réalisé leur schéma en la matière. Il devrait déboucher sur un document présenté au Conseil supérieur du travail social à la fin de 2006.