Le travail ne doit pas être la seule voie possible à l'inclusion sociale

Dans sa réponse à la consultation entamée par la Commission européenne sur une action à mener au niveau communautaire pour promouvoir l'inclusion active des personnes les plus éloignées du marché du travail (1), le Réseau européen des associations de lutte contre la pauvreté (EAPN) (2) a estimé que la stratégie européenne d'inclusion sociale ne doit pas présenter de manière insistante le travail comme seule voie possible. Dans une prise de position publiée le 21 avril, il demande que soient surtout soutenues les stratégies qui renforcent les capacités et rencontrent les besoins de toutes les personnes en situation de pauvreté et d'exclusion sociale. L'organisation reconnaît pourtant l'intérêt du concept d' « inclusion active » car il « permet, pour la première fois, une approche politique globale intégrant la relation étroite entre marché du travail, soutien au revenu et meilleur accès aux services ».