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Les pistes de Gérard Larcher pour améliorer le CIVIS

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« Il y a eu la sous-traitance, maintenant la co-traitance, allons vers la co-traitance renforcée » entre l'ANPE et les missions locales, a plaidé le 22 mars le ministre délégué à l'emploi, à l'issue d'un séminaire des présidents de missions locales et de permanences d'accueil, d'information et d'orientation qui s'est tenu à Paris. La convention qui affirmera ce principe, « dans un cadre pluriannuel », est « en cours de négociation », a-t-il précisé.

Gérard Larcher est également revenu sur la question sensible de la pérennisation des financements des missions locales par le Fonds social européen. « La baisse des crédits constatée sur la programmation 2007-2013, a-t-il déclaré, justifie une concentration des crédits sur des dispositifs pour lesquels la valeur ajoutée en matière d'emploi des jeunes est confirmée. » Et de préciser que, « de ce point de vue, la hauteur des financements sera liée au taux d'accès à l'emploi des jeunes en contrat d'insertion dans la vie sociale [CIVIS] » (1).

Sur le CIVIS justement, le ministre délégué à l'emploi a annoncé avoir demandé à ses services d'engager une réflexion sur une possible amélioration du dispositif : il s'agirait de «  proposer au bénéficiaire un stage de formation de trois mois , prescrit par le service public de l'emploi, et touchant prioritairement des secteurs où existent des tensions de main-d'œuvre ». Le jeune percevrait une rémunération en tant que stagiaire de la formation professionnelle, à condition de n'être pas déjà indemnisé. Gérard Larcher a également plaidé pour une évaluation du CIVIS après une année de mise en œuvre et a demandé à cet effet aux présidents de missions locales de « réfléchir à une méthode d'évaluation » afin de déterminer « les corrections, les améliorations et les prolongements » pouvant être apportés à ce programme, le tout « dans l'intérêt des jeunes ».

Il faut « faire du rapport jeune-entreprise un rapport gagnant-gagnant », a insisté plus généralement le ministre délégué à l'emploi. Un objectif dont la concrétisation pourrait par exemple passer, selon lui, par un « CIVIS signé par le jeune, la mission locale et l'entreprise ». Autre piste évoquée : la conclusion entre les collectivités locales et l'Etat de « contrats d'objectifs et de moyens » sur l'insertion professionnelle des jeunes, à l'instar de ceux signés pour le développement de l'apprentissage.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2425 du 14-10-05.

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