Alors que « l'année 2004 était marquée par un accroissement considérable des actes racistes, antisémites et xénophobes, mais aussi par une prise de conscience collective de ces phénomènes et une forte mobilisation pour y remédier », « l'année 2005 fait apparaître un paradoxe opposé », souligne la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) dans son rapport annuel sur le sujet remis le 21 mars au Premier ministre, Dominique de Villepin (1). Ainsi, tout en se félicitant de la diminution globale importante des actes racistes portés à la connaissance des autorités et de la baisse encore plus sensible des actes antisémites, l'instance s'inquiète, à la lumière d'un sondage d'opinion, de l'augmentation du pourcentage de personnes qui s'avouent racistes et constate un essoufflement dans la mobilisation contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie.
Reprenant et analysant les chiffres de la direction générale de la police nationale (2), la CNCDH se réjouit du « très net recul des violences et menaces à caractère raciste et antisémite » en 2005 par rapport à l'année
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