Affections de longue durée. La caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) s'est engagée, le 20 mars, à améliorer la procédure de prise en compte des protocoles de soins présentés par les patients pour une prise en charge à 100 % au titre d'une affection de longue durée (ALD). Elle répond ainsi à un collectif d'associations de malades du sida (TRT-5) qui a récemment dénoncé la lenteur des caisses primaires d'assurance maladie pour décider d'une prise en charge, notamment lorsque le protocole de soins n'est pas signé par un médecin traitant. La CNAM assure qu'elle va « garantir une prise en charge à 100 % sans délai à partir du moment où [la procédure engagée] est médicalement justifiée ». Et ce, a-t-elle précisé aux ASH, « quel que soit le médecin rédacteur du protocole de soins, à charge ensuite pour l'assuré de le faire signer par son médecin traitant ». Plus généralement, la CNAM poursuivra ses réunions régulières, « tous les deux mois », avec les associations de malades pour mieux tenir compte de leurs attentes et de leurs observations sur la prise en charge des patients, notamment ceux en ALD.
Soins dentaires. L'Union nationale des caisses d'assurance maladie et les organisations syndicales signataires de la convention nationale des chirurgiens-dentistes ont signé, le 16 mars, un protocole d'accord en vue de la conclusion d'une nouvelle convention d'ici au 1er mai. Ce texte prévoit notamment de développer les actions vers des publics prioritaires avec la mise en place d'un nouveau programme de prévention - examens et soins remboursés à 100 % - aux âges clés de la santé dentaire (6, 9, 12,15 et 18 ans). En outre, les partenaires conventionnels entendent proposer au ministère de la Santé de revaloriser les tarifs des soins prodigués aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire, afin de « conforter l'accès aux soins dentaires des plus démunis ».