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L'INSEE révise à la hausse le taux de chômage à la fin décembre 2005 et pointe la hausse des emplois à temps partiel

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L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) révise tous les ans le taux de chômage - au sens du Bureau international du travail - de l'année précédente une fois connus les résultats de l'enquête sur emploi. Ainsi l'organisme vient-il de revoir à la hausse de 0,1 point le taux de chômage à la fin décembre 2005, qui s'établit donc à 9,6 % de la population active (1), ce qui correspond à une baisse de 0,4 point en un an (au lieu de 0,5).

Les premiers résultats de l'enquête sur l'emploi 2005 (2) montrent qu'en moyenne sur l'année le taux de chômage a baissé de 0,1 point par rapport à 2004, atteignant un niveau de 9,8 %. Seules les femmes ont bénéficié de cette baisse, en particulier celles de plus de 50 ans (- 0,6 point) et dans une moindre mesure les moins de 30 ans.

« Le diplôme est toujours une protection contre le chômage », rappellent les statisticiens. Les personnes sans diplôme ou titulaires du certificat d'études restent de loin les plus exposées : 15% d'entre elles étaient demandeuses d'emploi en 2005, contre 6,6 % pour les diplômés de niveau bac + 2.

La part des chômeurs de longue ou de très longue durée parmi l'ensemble des demandeurs d'emploi repart quant à elle à la hausse. En 2005, 600 000 personnes étaient au chômage depuis plus de deux ans, ce qui représente 21,6 % du total des chômeurs, contre 20,3 %en 2004.

Le nombre d'emplois a « progressé significativement » entre 2004 et 2005, montre également l'enquête, qui en comptabilise environ 137 000 supplémentaires, « essentiellement féminins et à temps partiel » . Cette hausse est concentrée sur les activités tertiaires : les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'action sociale (+ 80 000) et les administrations (+60 000) ont créé le plus d'emplois en 2005.

Les postes à temps partiel ont particulièrement augmenté en 2005 : + 167 000. Désormais, 17,2 % des actifs ayant un emploi ne travaillent pas à temps complet (16,6 % en 2004). Parmi les 4,285 millions de personnes dans ce cas, 1,3 million souhaiteraient travailler davantage, soit près de 40 000 de plus qu'un an auparavant. Le sous-emploi continue donc à s'accroître. Quant aux formes particulières d'emploi (intérim, contrats à durée déterminée, contrats d'apprentissage, stages et contrats aidés), elles ont, en 2005, représenté 13,6 % de l'emploi salarié, contre 13,3 % en 2004 et 13,2 % en 2003).

Notes

(1)  Informations rapides n° 79 - 6 mars 2006 - Disp. sur www.insee.fr.

(2)  INSEE Première n° 1070 - Mars 2006 - Disp. sur www.insee.fr.

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