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L'Unedic revient sur le régime particulier d'assurance chômage applicable aux contrats d'avenir et aux CAE

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Certains employeurs publics qui embauchent en contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) (1) ou en contrat d'avenir (2) peuvent adhérer, pour ces seuls contrats, à un régime particulier d'assurance chômage. L'Unedic revient sur cette possibilité qui leur a été offerte par un accord du 6 octobre 2005, agréé par arrêté, applicable du 1er août 2005 au 31 décembre 2007 (3). Et explicite, en particulier, les modalités d'adhésion à ce régime ainsi que ses effets, tant pour ces employeurs que pour les salariés.

Peuvent adhérer à ce régime, pour mémoire, les employeurs visés à l'article L.351-12,2° et 3 ° du code du travail, c'est-à-dire, entre autres, les collectivités territoriales et les établissements publics administratifs en relevant. Ainsi que, précise la circulaire, les employeurs publics ayant conclu une convention de gestion avec l'Unedic (4).

Le taux des contributions d'assurance chômage dues correspond au taux de droit commun (soit 6,48 % depuis le 1er janvier ), auquel s'ajoute une « contribution d'équilibre », entièrement à la charge de l'employeur, fixée à 3,6 % du salaire brut, ce montant pouvant être révisé à la hausse ou à la baisse suivant l'équilibre du dispositif. L'employeur adhérant au régime particulier d'assurance chômage n'est pas redevable de la contribution exceptionnelle de solidarité au Fonds de solidarité (1 % pour les personnes en CAE ou en contrat d'avenir). La part salariale est égale au montant de cette contribution exceptionnelle de solidarité.

Pour les employeurs comptant moins de 10 bénéficiaires de CAE ou de contrat d'avenir, la périodicité de versement des contributions est trimestrielle, sachant qu'ils ne bénéficient pas de la procédure de recouvrement simplifiée. Au-delà de 10 titulaires, la périodicité est mensuelle.

En cas de cessation du CAE ou du contrat d'avenir, la prise en charge du salarié est subordonnée à une condition d'affiliation spécifique : 365 jours d'affiliation pour ceux justifiant d'une fin de CAE ; 730 jours pour ceux justifiant d'une fin de contrat d'avenir. Si l'intéressé répond à cette condition spécifique, précise l'Unedic, sa prise en charge incombe au régime d'assurance chômage. Dans le cas contraire, c'est à l'employeur public qu'il revient de l'indemniser.

Tout employeur public qui a adhéré au régime spécifique des CAE et des contrats d'avenir peut cesser son adhésion à ce seul titre et adhérer au régime de droit commun.

(Circulaire Unedic n° 2006-06 du 16 février 2006, disponible sur www.assedic.fr)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2410 du 3-06-05.

(2)  Voir ASH n° 2405 du 29-04-05 et n° 2403 du 15-04-05.

(3)  Voir ASH n° 2430 du 18-11-05.

(4)  Les employeurs publics assurent, en principe, la charge et la gestion de l'indemnisation de leurs anciens agents et salariés. Mais ils peuvent confier cette gestion, par convention, aux Assedic.

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