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L'écart salarial entre hommes et femmes ne se réduit pas, selon la Commission

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« L'écart salarial entre hommes et femmes, très marqué, ne semble pas se réduire. » Tel est l'enseignement principal du rapport annuel sur l'égalité entre hommes et femmes que vient de publier la Commission européenne.

Certes le t aux d'emploi des femmes progresse. Il atteint 55,7 % en 2004 (+ 0,7 point par rapport à 2003) et se rapproche lentement de l'objectif fixé dans la stratégie de Lisbonne (57 % en 2005 et 70 % en 2010), à comparer aux 70,9 % d'hommes. L'écart de taux de chômage s'améliore aussi (2,1 points d'écart en 2004 contre 3 points en 1999).

Mais c'est surtout « l'ampleur des écarts salariaux entre femmes et hommes [qui] reste inacceptable », souligne le rapport. Pire : « aucun signe notable de réduction n'est observé ». En moyenne, les femmes gagnent 15 % de moins que les hommes par heure de travail, soit à peine un point de moins qu'en 1999 (l'écart étant de 12 % environ en France ). Une situation due, selon la Commission, au « non-respect de la législation sur l'égalité de rémunération et à un certain nombre d'inégalités structurelles :ségrégation du marché du travail, différences de mode de travail, accès à l'éducation et [à] la formation, caractère discriminatoire des systèmes d'évaluation et de rémunération, stéréotypes  ».

L'emploi des femmes reste principalement concentré dans certaines activités et professions. Plus de quatre salariées sur dix travaillent dans l'administration publique, l'éducation, la santé ou le social, contre moins de deux hommes sur dix. 85 % des enseignants sont des femmes. En revanche, le taux de « managers » femmes reste faible. Même si la situation s'améliore (très) lentement : de 30,1 à 31,9 % de 1999 à 2004. Idem pour la présence dans les Parlements nationaux (chambre basse ou unique) qui n'atteint pas encore un quart (23 % en 2005, moins de 15 % en France). Autre sujet de préoccupation, la persistance des disparités en matière de temps partiel. Environ un tiers des femmes (32,6%) travaillent de cette manière contre 7,4 % des hommes actifs. Les Pays-Bas se distinguant nettement, avec trois femmes sur quatre qui travaillent à temps partiel.

(Communication de la Commission européenne, COM 2006/71 du 22 février 2006)

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