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La mobilisation s'organise pour soutenir les formations sociales

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Après l'affaire de l'Institut régional du travail social (IRTS) -IFRAD Parmentier (1) et la réorganisation opérée à l'Institut de travail social Pierre-Bourdieu de Pau (2), « le bilan des difficultés rencontrées par les écoles s'alourdit », constate la coordination du personnel de l'IRTS Parmentier, laquelle fait part de son irritation face au soutien apporté à l'association gestionnaire de cet établissement par le Groupement national des instituts régionaux du travail social.

Dans ce contexte « de crise dans les orientations fondamentales du travail social et de la formation », certains membres de la coordination ont initié la création d'une association baptisée « Pour le travail social » (3), dont l'objet est la défense des formations et du travail social, avec un axe privilégié sur l'éthique. Elle appelait d'ailleurs à une réunion inter-écoles sur le sujet le 2 mars à l'IRTS-IFRAD.

L'une des préoccupations majeures des acteurs de la formation concerne les modalités concrètes de la répartition des compétences entre l'Etat et les régions. En cela, l'évolution du « cas » de l'IRTS Parmentier les inquiète. Le personnel déplore en effet que la direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS) d'Ile-de-France n'ait pas mené une inspection pour vérifier les conséquences de la réorganisation de l'Institut régional du travail social sur son projet pédagogique. Un tel contrôle, qui fait partie des missions revenant encore à l'Etat après le transfert des formations sociales aux régions, avait été évoqué et vivement demandé par une délégation reçue à la direction générale de l'action sociale, la DRASS ayant par ailleurs manifesté, comme le conseil régional, son souhait de voir sauvegarder la qualité des formations. Ce « refus » ne met-il pas en lumière l'échec de la répartition des compétences ?, s'interroge la coordination.

La DRASS se veut plus rassurante. « Nous n'avons pas opposé de fin de non-recevoir et nous allons suivre la question avec une extrême vigilance, explique Annick Deveau, directrice adjointe de la DRASS, responsable du pôle social. Nous n'avons pas voulu intervenir à un moment où l'association gestionnaire procédait à des licenciements - cela n'aurait pas été forcément dans l'intérêt du personnel et des étudiants -, mais nous allons travailler avec le conseil régional sur la meilleure stratégie à adopter pour permettre une sortie de crise qui assure la pérennité du fonctionnement de l'IRTS. » Le personnel de l'établissement de formation, lui, aurait voulu une action plus préventive.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2439 du 20-01-06.

(2)  Voir sur le site des ASH, www.ash.tmfr, rubrique « ça se passe près de chez vous ».

(3)  http://pour-le-travail-social. org.

LE SOCIAL EN ACTION

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