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ZEP : 249 réseaux « ambition réussite » pour la rentrée 2006

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Le ministre de l'Education nationale a confirmé le 8 février les orientations qu'il avait annoncées en décembre pour relancer l'éducation prioritaire (1), précisant qu'il s'agit d'une première étape. Il a par ailleurs rendu publique la liste des collèges dorénavant classés en « éducation prioritaire 1 » (EP1) - consultable sur www.education.gouv.fr -, qui accueillent les élèves rencontrant les plus grandes difficultés et bénéficieront de moyens supplémentaires : ils sont au nombre de 249 et constituent, avec les 1 600 écoles de leur secteur, les réseaux « ambition réussite ». « Nous les avons déterminés selon des critères à la fois scolaires et sociaux », a expliqué le ministre, tels que « la part d'enfants issus de familles appartenant à des catégories socio-professionnelles défavorisées (plus de 66 %)  », « la part des parents bénéficiaires du revenu minimum d'insertion » ou « la part des enfants ayant des parents non francophones ». Les collèges appartenant actuellement aux zones d'éducation prioritaire (ZEP) sont maintenus dans le niveau EP2 de ce nouveau classement, et continuent de percevoir les mêmes aides que par le passé. Quant au niveau EP3, il regroupe des collèges appelés à sortir progressivement de l'éducation prioritaire, sur propositions des recteurs, ces sorties, « lorsqu'elles seront justifiées », ne se faisant « pas brutalement mais sur trois ans ». Précision importante : les dotations de ces établissements, comme des autres, pourront être adaptées « pour tenir compte du nombre d'élèves restant en difficulté » .

18 collèges - dont 15 situés dans les seuls départements d'outre-mer -, qui ne se trouvaient pas en ZEP jusqu'ici y font leur entrée directement en EP1. « La preuve que la carte de l'éducation prioritaire était loin d'être parfaite », a lancé Gilles de Robien, comme pour mieux souligner le changement de cap opéré : « certains établissements ne répondent tout simplement plus aux critères sociaux, et n'ont plus besoin de moyens supplémentaires. D'autres, au contraire, ont vocation à entrer dans l'éducation prioritaire. Laisser la situation en l'état, ce serait prendre à ceux qui en ont besoin. Ce serait tout simplement injuste. » Le ministre ne s'est toutefois pas prononcé sur les critères qui seront retenus pour choisir les établissements appelés à sortir de ZEP.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2434 du 16-12-05.

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