Alors que l'Etat demande aux missions locales et aux permanences d'accueil, d'information et d'orientation (PAIO) d'intensifier leur action en faveur des jeunes de moins de 25 ans résidant en zone urbaine sensible (ZUS) (1), l'Union nationale des missions locales, PAIO et organismes d'insertion sociale et professionnelle (UNML) (2) souhaite que ces nouveaux objectifs s'accompagnent d'un certain nombre de garanties.
Dans une délibération adoptée le 24 janvier, son conseil d'administration demande que cette collaboration soit formalisée d'ici le mois de juin par un nouvel accord-cadre national (le précédent arrivant à son terme) précisant la collaboration des réseaux de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) et des missions locales et permettant à ces dernières d'avoir un accès plus réactif aux offres d'emploi. Il rappelle en outre le principe de libre adhésion des jeunes et son refus que les convocations qui leur sont adressées soient assorties de menaces de radiation. Il souhaite enfin que l'ANPE prenne en compte le savoir-faire des missions locales plutôt que de recourir systématiquement à des consultants extérieurs (3).
(1) Voir ASH n° 2437 du 6-01-06.
(2) UNML : 61, rue Pierre-Cazeneuve - 31200 Toulouse - Tél. 05 34 42 23 00.
(3) Jean-Louis Borloo a notamment lancé un appel d'offres à des cabinets de placement privés afin d'accompagner vers l'emploi quelque 5 000 jeunes diplômés issus des zones urbaines sensibles.