La fédération SUD Santé-sociaux proteste contre la décision de la fédération des employeurs (Fegapei, Snasea, SOP) de suspendre provisoirement les négociations sur la refonte de la convention collective de 1966, qu'elle avait contribué à perturber (1). « La convention n'appartient pas aux signataires, mais à l'ensemble des acteurs du champ de celle-ci », estime SUD Santé-sociaux, qui continue de revendiquer sa présence aux commissions paritaires, « dans un souci de transparence et de proposition ». L'organisation souhaite poursuivre la mobilisation pour « améliorer la convention collective sans obéir à la logique des nouvelles classifications imposant de fait la notion de salaire au mérite ».
De son côté, la CFDT Santé-sociaux a, le 12 janvier, adressé une lettre au président de l'Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire, médico-social et social (Unifed), dans laquelle elle estime que « le moyen pour revenir à des conditions normales de négociation est la tenue de commissions mixtes sous l'égide du ministère du travail ». Une demande motivée par les menaces de perturbation qui pesaient sur la commission paritaire de branche du 13 janvier et « ce que vivent les partenaires sociaux dans le champ conventionnel de la CCN 66 depuis novembre 2005 ».
(1) Voir ASH n° 2438 du 13-01-06.