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Les syndicats réservés sur les suites données au rapport sur les centres de placement immédiat

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Si les syndicats de professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) partagent les constats dressés par le rapport d'évaluation des centres de placement immédiat (CPI) de l'inspection des services de la PJJ (voir ce numéro), ils prennent davantage de distance par rapport aux conclusions et préconisations qui en découlent.

« On pourrait se réjouir des attaques répétées du rapport sur les errements et les limites des commandes politiques axées sur des réponses « visibles » au problème de la délinquance juvénile », estime le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU (1), qui regrette cependant qu'elles débouchent non pas « sur une critique de la commande sécuritaire en elle-même, mais sur une adaptation cynique aux problèmes posés par cette commande en termes organisationnels ». Les futurs centres de placement éducatif (CPE) souhaités par l'administration (2) et le programme de fermeture de certains CPI, déjà à l'œuvre dans plusieurs départements, correspondent, selon le syndicat, « à une volonté de trouver les moyens de mettre en place cette politique sécuritaire avec le maximum de rentabilité ».

Même réticence du côté du Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ) -UNSA (3), qui craint un « dégraissage » des structures d'hébergement existantes au profit des nouvelles. Selon lui, le rapport pointe les vrais problèmes inhérents aux conditions d'ouverture des structures, à leur fonctionnement et à leurs résultats. Mais il « ne peut justifier la fermeture pure et simple des CPI de petits effectifs, ni la transformation de tous les hébergements classiques en CPE ». Il aurait mieux valu, selon le SPJJ-UNSA, donner aux CPI les moyens de se conformer au cahier des charges, puis « répartir les moyens d'accueil immédiat, d'observation, d'orientation et d'action éducative à moyen et long terme », dans la concertation et selon les besoins du département.

Notes

(1)  SNPES-PJJ-FSU : 54, rue de l'Arbre-Sec - 75001 Paris - Tél. 01 42 60 11 49.

(2)  Catégorie de structures qui remplacerait celle des foyers d'action éducative et des centres de placement immédiat - Voir ASH n° 2424 du 7-10-05.

(3)  SPJJ-UNSA : 37-39, rue Saint-Sébastien - 75011 Paris - Tél. 01 58 30 76 85.

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