Recevoir la newsletter

Le nombre d'allocataires du RMI augmente encore de 2 % au troisième trimestre et de 6,2 % en un an

Article réservé aux abonnés

En données brutes, départements d'outre-mer inclus, 1 244 000 allocataires ont effectivement perçu le revenu minimum d'insertion (RMI) en septembre 2005, soit 5,2 % de plus en un an. En données corrigées des variations saisonnières (ratio le plus couramment retenu) et pour la seule métropole, le nombre des bénéficiaires atteint 1 107 000, soit 2 %de plus pour le seul troisième trimestre 2005 et 6,2 % en un an (1). Après un semestre durant lequel le rythme annuel d'augmentation était redescendu autour de 4 %, l'évolution repart donc à la hausse. Avec 1,4 milliard d'euros, le montant des sommes allouées suit le même mouvement, avec une majoration de 7 % par rapport au troisième trimestre 2004.

145 500 allocataires (soit 11,7 %) bénéficient d'une mesure spécifique d'aide à l'emploi : un intéressement classique au retour au travail pour la plupart, un contrat aidé pour 0,4 %. Dans ce deuxième cas, aux 3 000 titulaires d'un contrat d'insertion-revenu minimum d'activité (contre 2 400 trois mois plus tôt) s'ajoutent les 3 200 signataires d'un contrat d'avenir (500 en juin).

Cette évolution globalement négative se produit malgré l'amélioration du marché du travail enregistrée depuis mai 2005, avec une légère augmentation du nombre de salariés et une diminution des demandeurs d'emploi indemnisés, relèvent la caisse nationale des allocations familiales et la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, qui livrent ces données. Il est vrai que, parallèlement, l'effectif des chômeurs non indemnisés croît, lui, de 5,8 %en un an. Cette diminution du taux de couverture de l'indemnisation chômage (qui passe, selon des chiffres encore provisoires, de 61,8 % à 59,5 % des demandeurs d'emploi en un an) résulte à la fois de la fin de l'impact de la réforme de l'assurance chômage décidée en 2002 (qui a eu des effets jusqu'en juin 2005) et des modifications de la structure des demandeurs d'emploi, affectée par trois années de conjoncture défavorable.

A la hausse comme à la baisse, les chiffres de l'emploi et de bénéficiaires du RMI évoluent toujours avec une période de décalage.

Notes

(1)  L'e-ssentiel n° 44 - Décembre 2005 - Disp. sur www.cnaf.fr. A ces chiffres fournis par les caisses d'allocations familiales, il faut ajouter environ 2 % d'allocataires payés par la Mutualité sociale agricole.

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur