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Pauvreté et accès à la santé : des statistiques « significatives »

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« Des relations statistiquement significatives » entre la précarité et la plupart des indicateurs de santé « sont mises en évidence ». C'est le constat, peu étonnant mais une nouvelle fois étayé, de l'Institut de veille sanitaire, qui a exploité la base de données 1995-2002 du réseau des centres d'examens de santé et comparé un échantillon de 516 600 personnes non précaires à une population de 704 000 personnes en situation de pauvreté. Ces dernières regroupent cinq catégories : les chômeurs, les bénéficiaires du RMI, les titulaires d'un contrat emploi-solidarité (CES), les sans-domicile fixe (SDF) et les jeunes de moins de 25 ans engagés dans un processus d'insertion professionnelle.

Il ressort de cette étude que le non-recours aux soins est plus important chez les personnes précaires, notamment les hommes bénéficiaires du RMI (15 %) et sans-domicile fixe (30 %). La prévalence du mauvais état dentaire est également plus importante (environ 60 % chez les hommes percevant le RMI et titulaires d'un CES, contre 39 % chez les non-précaires). Les femmes, elles, sont particulièrement touchées par l'absence de suivi gynécologique régulier (plus de la moitié des jeunes en insertion et des titulaires du RMI) et l'obésité (19 % de celles au RMI, contre 10 % pour les non-précaires).

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