Lutte contre la douleur. Le ministre de la Santé et des Solidarités, Xavier Bertrand, a annoncé lors du conseil des ministres, le 26 octobre, le lancement d'un plan de lutte contre la douleur pour les années 2006-2010. D'un coût estimé à 14 millions d'euros, ce plan doit permettre notamment d'améliorer la prise en charge des populations les plus vulnérables. Ainsi, pour les enfants et les adolescents, le gouvernement souhaite en particulier développer les formes pédiatriques d'antalgiques et mieux dépister et traiter les douleurs chroniques. Autre public visé : les personnes handicapées, âgées et en fin de vie. L'accent sera mis sur leur douleur psychologique et leur accompagnement lors de l'annonce du diagnostic. A ce titre, des formations de sensibilisation dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes et les services de soins à domicile seront réalisées.
Fœtus et enfants mort-nés. Saisi par le Premier ministre en août dernier à la suite de la découverte de fœtus conservés dans la chambre mortuaire de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, le Conseil consultatif national d'éthique affirme, dans un avis rendu public le 24 octobre, que le fœtus doit « faire l'objet du respect que l'on doit à son origine humaine et ne peut, en aucune façon, être considéré comme un déchet hospitalier » (avis disponible sur
Réforme des tutelles. Le projet de loi sur les tutelles est prêt et « va dans le bon sens ». Et pourtant, « il est clairement bloqué pour des raisons budgétaires », a dénoncé tout haut le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, dans une interview parue dans le journal « Le Parisien/Aujourd'hui en France » du 25 octobre. « Au moment où la société mesure comme jamais l'injustice et la nécessité d'aider les plus faibles, il est anormal qu'un système protecteur soit ainsi dévoyé », a-t-il déploré, appelant l'opinion publique à s'emparer du sujet pour obliger « les pouvoirs publics à faire un choix de société ».