Des assistants d'éducation peuvent être recrutés « dès la rentrée 2005 » afin d'assurer des fonctions « d'appui aux personnels enseignants pour le soutien et l'accompagnement pédagogique » des élèves en difficulté (1). Les missions de ces « assistants pédagogiques » ainsi que leurs conditions de recrutement et d'emploi sont précisées par circulaire.
Ce texte rappelle d'abord que les assistants pédagogiques interviennent au sein des lycées où se concentrent les difficultés sociales et scolaires, en renfort des enseignants. En aucun cas, insiste le ministère, leur mission « ne peut se substituer à [celle] d'enseignement ». Ils sont chargés d'apporter un soutien - individualisé ou dans le cadre d'un groupe restreint - aux élèves qui sollicitent leur aide, l'objectif essentiel étant de leur permettre de préparer au mieux leurs examens. Les modalités pédagogiques de ce soutien sont arrêtées par le chef d'établissement, en liaison avec les équipes pédagogiques.
Les futurs assistants pédagogiques doivent prioritairement être recrutés parmi les étudiants préparant les concours d'accès au métier d'enseignant. Pour départager les candidats qui, après examen des dossiers, présentent des aptitudes égales, une priorité est prévue au profit des étudiants boursiers. La circulaire précise par ailleurs que les candidats doivent « justifier d'une connaissance avérée de leur discipline et avoir abordé les contenus d'enseignement et les programmes de celle-ci au lycée ». Dès leur prise de fonction, une formation d'adaptation à l'emploi, organisée par le recteur, leur est dispensée. Celle-ci, prévoient les services de Gilles de Robien, doit être centrée sur les enjeux pédagogiques au lycée.
Les assistants pédagogiques sont recrutés pour un service correspondant au maximum à un mi-temps. Ces personnels bénéficient en outre du crédit d'heures qui peut être attribué à tous les assistants d'éducation suivant une formation universitaire ou professionnelle. Celui-ci est limité, pour un service à mi-temps, à 100 heures par an. Au-delà, leurs missions peuvent impliquer un temps de préparation - qui est inclus dans leur temps de travail. « Il appartient aux chefs d'établissement de fixer le volume d'heures correspondant, dans la limite de 100 heures pour un mi-temps », précise la circulaire. Autres avantages consentis aux assistants pédagogiques : le chef d'établissement doit tenir compte, au moment de fixer leur emploi du temps, des contraintes liées à la poursuite de leurs études et leur accorder les autorisations d'absence nécessaires pour présenter les examens et concours auxquels ils sont régulièrement inscrits.
(1) Voir ASH n° 2423 du 30-09-05.