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Garantie de ressources : des « améliorations »... encore insuffisantes pour les associations

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« Même si nous n'avons pas obtenu gain de cause sur tous les points, les textes ont évolué dans le bon sens », estime Jean-Marie Schléret, président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). Alors que cet organisme s'était prononcé, le 18 mai, contre les projets de décrets relatifs à l'allocation aux adultes handicapés (1), Philippe Bas est venu en personne, le 29 juin, lui présenter la nouvelle mouture (voir ce numéro).

Les associations saluent les « améliorations » ou les « avancées », qui portent notamment sur la réduction de deux à un an de la durée d'inactivité professionnelle exigée pour les personnes ayant un taux d'incapacité compris entre 50 et 79 % et sur l'augmentation de la garantie de ressources qui correspond à 80 % du « nouveau » SMIC net au 1er juillet, soit 766 €. « Seules les 15 % de personnes jugées dans l'incapacité de travailler et classées à 80 %d'invalidité toucheront ce montant, signale cependant le Collectif des démocrates handicapés. La majorité des allocataires ne touchent guère plus de 600par mois et ne seront augmentés que de 6 € . »

« L'absence de toute référence au SMIC demeure incompréhensible », ajoute la FNATH, qui rappelle que les allocations restent indexées sur l'évolution des prix et non sur celle des salaires. L'Association des paralysés de France (APF) non plus « ne saurait se satisfaire » du niveau de ressources actuel et « prend acte » de l'engagement du ministre de rouvrir ce chantier. Pour beaucoup, la revendication initiale d'une allocation égale à 100 % du SMIC net (ou 80 % du brut) subsiste.

L'APF et la FNATH protestent aussi contre le maintien du critère du « logement indépendant » pour l'accès à la majoration pour la vie autonome, qui en exclut nombre de personnes bénéficiant de services collectifs. De son côté, l'Unapei « dénonce avec force » les dispositions privant les personnes accueillies en maison d'accueil spécialisée qui ne bénéficient pas de la CMU complémentaire (et elles seules) de la garantie d'un « reste à vivre » égal à 30 % de l'AAH. Celui-ci sera, dans leur cas, grignoté au rythme des augmentations annoncées du forfait hospitalier. Une inégalité de traitement et un « reniement de la parole donnée choquant ».

Notes

(1)  Voir ASH n° 2410 du 3-06-05.

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