Le comité de suivi de la décentralisation des formations sanitaires et sociales, installé le 21 mars (1), devrait poursuivre ses travaux jusqu'à l'automne, a annoncé la direction générale de l'action sociale (DGAS) aux membres du Conseil supérieur du travail social, réunis en assemblée plénière le 3 juin. Objectif de la DGAS, qui indique approuver le rapport de Philippe Chevreul sur le transfert des formations aux régions (2) : préparer une circulaire générale pour la fin de l'année, qui précisera notamment le périmètre de la décentralisation et le mode d'élaboration des orientations nationales. Les travaux de la commission consultative d'évaluation des charges (qui se prononcera sur une réévaluation du montant de la compensation, notamment en tenant compte de la hausse des bourses aux étudiants en travail social) se concluront quant à eux à l'automne et se traduiront par un arrêté interministériel.
Autre chantier en cours : la mise en place de la validation des acquis de l'expérience (VAE). D'ici à 2007, 75 000 personnes auront, selon la DGAS, entamé un parcours de VAE. Un groupe de travail piloté par la direction générale de l'action sociale et réunissant la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins et la direction générale de la santé devrait bientôt présenter ses propositions sur la gestion de la VAE dans le contexte d'augmentation de la demande. Ce « groupe projet » devrait par la suite continuer à plancher sur l'organisation des services en termes de budgets et d'effectifs, l'harmonisation des procédures et l'impact de la VAE pour les secteurs concernés.
Le groupe de travail sur la professionnalisation de la médiation sociale, installé le 21 avril par Nelly Olin, alors ministre déléguée à l'intégration, à l'égalité des chances et à la lutte contre l'exclusion, devrait par ailleurs remettre ses conclusions à la fin de l'année. Les enjeux : définir le périmètre institutionnel et conventionnel de la médiation, son cadre éthique et déontologique, et étudier les passerelles possibles avec d'autres métiers, comme celui d'éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse.
(1) Voir ASH n° 2400 du 25-03-05.
(2) Voir ASH n° 2407 du 13-05-05.