Recevoir la newsletter

Une étude confirme les difficultés d'accès au logement des jeunes

Article réservé aux abonnés

L'Union nationale des comités locaux pour le logement autonome des jeunes (UNCLLAJ) (1) a remis au mois de mai à l'ancien secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes une étude qui confirme les difficultés de ces derniers à accéder au logement. Créée en 2002, l'union fédère les « services logement jeunes » signataires de la charte du réseau et les comités locaux pour le logement autonome des jeunes (CLLAJ) (2), dont une circulaire du 29 juin 1990 a reconnu l'existence. Ce texte leur assigne un double objectif : assumer un rôle d'accueil, d'information et d'orientation des jeunes sur la question du logement et impulser un partenariat local pour répondre aux besoins. Elus, services de l'Etat et institutions sociales sont représentés dans leur conseil d'administration.

Au cours de l'année 2004, les CLLAJ ont accueilli près de 29 000 jeunes, pour la plupart âgés de 18 à 25 ans (70 %). Les jeunes célibataires représentent 74 % de ce public, les couples avec enfant 13 % et les familles monoparentales 8 %. 24 %ont été orientés par une mission locale, plus de 20 % par une structure d'hébergement, plus de 25 % par le « bouche à oreille » et près de 15 % par les services sociaux. 40 % des jeunes étaient en situation de cohabitation, 21 % étaient déjà locataires, 22 % étaient logés par un tiers, 10 % étaient résidents (en foyer ou en centre d'hébergement et de réinsertion sociale), 7 % avaient un logement encore plus précaire, en hôtel meublé par exemple.

Un peu plus d'un tiers des jeunes accueillis occupent un emploi, mais seulement un sur cinq en contrat à durée indéterminée à temps plein. « Si nous ne constatons pas de dégradations sévères des conditions d'emploi des jeunes reçus dans les CLLAJ entre 2003 et 2004, nous notons que leur niveau de ressources s'est substantiellement affaibli », indique l'UNCLLAJ. Ainsi, 36 % des jeunes accueillis en 2004 ont des ressources inférieures à 457 € (contre 30 % en 2003). Cette catégorie devient la plus représentée, alors que celle des jeunes percevant plus de 763 € était la plus importante en 2003 (37 %, contre 32 % en 2004).

L'UNCLLAJ constate également une diminution des voies de sortie possibles : 40 % des jeunes suivis ont trouvé une solution de logement adaptée à leur projet en 2004, contre 45 % en 2003. Alors que les besoins des jeunes sont de plus en plus diversifiés, ils sont confrontés à un durcissement des conditions d'accès au parc locatif ainsi qu'à la hausse des loyers. L'emploi en contrat à durée indétreminée, stipule l'étude, est « nécessaire, mais pas suffisant ». 61 % de ceux qui ont trouvé une solution ont pu accéder à un bail de droit commun, 13% à un logement en sous-location, 8 % à un logement en « aide au logement temporaire », 8 % en résidence sociale.

Notes

(1)  UNCLLAJ : 3, rue de l'Abbé-Rozier - 69001 Lyon - Tél. 04 72 07 87 17.

(2)  21 CLLAJ sont adhérents, sur une soixantaine implantés sur le territoire.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur