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Installation officielle de l'Institut national du cancer

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Afin de poursuivre la lutte contre le cancer - « première cause de mortalité en France » avec 150 000 décès par an -, Philippe Douste-Blazy, ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille, a installé le 24 mai l'Institut national du cancer (INCa), dont la création était prévue par la loi de santé publique du 9 août 2004 conformément au plan de lutte contre le cancer présenté le 24 mars 2003 (1).

L'Institut national du cancer - qui ne sera « totalement opérationnel [qu'] en juillet 2005 » - sera doté d'un budget de 70 millions d'euros en 2005 -consacré pour 85 % au financement d'actions -, de 80 millions d'euros en 2006 et de 100 millions d'euros en 2007. Il aura notamment pour mission d'animer les politiques publiques d'information, de prévention et de dépistage. Sur ce dernier point, une campagne de sensibilisation sur l'importance du dépistage, son utilité et ses conditions d'accès sera lancée à l'automne. L'institut sera également chargé d'élaborer et de diffuser des normes de qualité des soins et d'harmoniser l'effort de recherche, en proposant et en finançant des actions de recherche interdisciplinaires.

Pour mener à bien ses missions, l'institut sera guidé par un comité scientifique, un comité des usagers et des malades et un comité déontologique.

Le ministre de la Santé a souhaité, à l'occasion de cette installation, que l'Institut national du cancer privilégie tout particulièrement le « développement des dépistages organisés et de la prévention », « l'égal accès à des soins de qualité et à un accompagnement personnalisé » et la possibilité, pour les personnes « bénéficiant d'une rémission de cinq, huit ou dix ans, sans rechute » d'avoir « accès aux prêts, aux assurances, à tout ce qui permet de poursuivre et de construire une vie normale » afin de ne « pas rajouter l'injustice sociale à l'injustice de la maladie ». Il a en outre rappelé qu' « en 2005, le "plan cancer" donne la priorité à la prise en charge des patients , qu'elle soit médicale ou sociale, et à leur accompagnement dans la vie quotidienne » .

Notes

(1)  Voir ASH n° 2304 du 28-03-03 et n° 2371 du 3-09-04.

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