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Le soutien aux élèves en difficulté, une des priorités de la rentrée scolaire 2005

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Comme chaque année, le ministère de l'Education nationale diffuse ses orientations, de l'école au lycée, pour la prochaine rentrée scolaire.

Parmi les principaux axes retenus figure notamment l'intensification de l'aide apportée aux élèves en difficulté avec, par exemple, l'augmentation « sensible », via des partenariats avec le ministère de la Justice, les collectivités territoriales et les associations complémentaires de l'enseignement public, du nombre de classes et ateliers-relais, qui accueillent temporairement des collégiens en voie de décrochage scolaire (1).

François Fillon réitère par ailleurs sa volonté d'accroître la scolarisation des « élèves à besoins éducatifs particuliers », notamment ceux présentant des maladies invalidantes et des handicaps. A cet égard, ses services rappellent que la scolarité de ces élèves doit, « sauf exception, [...] se dérouler dans l'école ou l'établissement le plus proche de [leur] domicile ». Et qu'une évaluation globale de leur situation et de leurs besoins doit être réalisée en vue d'élaborer un projet personnalisé. Ce dernier sera destiné à assurer « la cohérence et la qualité des accompagnements nécessaires et des aides (accompagnement thérapeutique ou rééducatif, attribution d'un auxiliaire de vie scolaire ou de matériels pédagogiques adaptés)  » dont ils bénéficient. Dans la perspective de la mise en œuvre prochaine de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (2), le ministère appelle également au développement des échanges et des coopérations entre écoles, établissements publics locaux d'enseignement et établissements sanitaires ou médico-éducatifs. Ce, afin d' « assurer une plus grande fluidité des parcours d'élèves dont la situation personnelle a pu nécessiter, pour une durée déterminée, une prise en charge globale dans un établissement sanitaire ou spécialisé ».

Autre priorité : la poursuite des efforts entrepris ces dernières années pour prévenir les sorties sans qualification du système scolaire des élèves de plus de 16 ans. A cet égard, dès la rentrée 2005, toutes les actions dites « d'accueil et de remobilisation » de la mission générale d'insertion de l'Education nationale auront à adopter la nouvelle organisation lancée en 2002. Laquelle se caractérise par le renforcement du volume des heures consacrées à la remise à niveau des connaissances fondamentales. Par ailleurs, le ministre prévoit de développer les formations en apprentissage au lycée et d'accélérer la mise en place de « lycées des métiers », qui, estime-t-il, « contribuent activement à la valorisation des voies professionnelle et technologique et en renforcent l'attractivité » . De plus, les GRETA (groupements d'établissements scolaires pour la formation continue) devront utiliser l'ensemble des outils prévus par la loi « Fillon » du 4 mai 2004, notamment le droit individuel à la formation et le contrat de professionnalisation (3).

(Circulaire n° 2005-067 du 15 avril 2005, B.O.E.N. n° 18 du 5-05-05)
Notes

(1)  La loi du 24 avril 2005 sur « l'avenir de l'école » prévoit de multiplier par cinq le nombre de ces dispositifs entre 2006 et 2010 - Voir ASH n° 2401 du 1-04-05.

(2)  Voir ASH n° 2394 du 11-02-05.

(3)  Voir ASH n° 2359 du 14-05-04 et n° 2385 du 10-12-04.

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