Le parrainage a pour objet de faire accompagner des personnes rencontrant des difficultés d'accès à l'emploi, dépourvues de réseau de relations avec les milieux professionnels, par des actifs, des retraités, des élus locaux et des responsables associatifs intervenant de façon bénévole. Une circulaire des services du ministère de l'Emploi présente les modalités de la campagne 2005, dont l'objectif est d'atteindre 25 000 parrainages.
Pour y parvenir, la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) invite à nouveau le tissu économique et social à se mobiliser afin d'assurer le développement et la diversification des réseaux de parrainage. Le ministère reconduit par ailleurs l'opération de « labellisation » de ces derniers lancée en 2003 (1). Laquelle permet « d'évaluer et de valoriser l'engagement des opérateurs et le travail réalisé, ainsi que de structurer la démarche de parrainage ».
Au-delà, il est rappelé que des financements publics sont mobilisables. Pour chaque nouveau projet retenu, l'Etat alloue une aide forfaitaire à l'organisme support dont le montant ne pourra excéder 305 € par personne parrainée. Cette participation, rappelle la DGEFP, est attribuée au titre de l'année au cours de laquelle la mise en relation entre le parrain et son filleul a été validée. Elle est notamment destinée à financer les frais occasionnés par la constitution de nouveaux réseaux et ceux générés par la formation et l'activité des parrains. Des ressources complémentaires peuvent également être obtenues auprès des collectivités territoriales et des organismes privés. Un cofinancement par le Fonds social européen est enfin possible, sur la base des dépenses réellement supportées et justifiées par l'organisme support pour la mise en œuvre du projet et des autres aides publiques contribuant à son financement.
(1) Voir ASH n° 2322 du 29-08-03.