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... tandis que les syndicats du secteur se mobilisent contre la journée de solidarité

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La journée de solidarité est-elle une mauvaise réponse à une question réelle ? C'est en tout cas l'avis des fédérations syndicales du secteur social et médico-social de FO, de la CGT et de la CFDT. Sur la même ligne que leurs confédérations - et à l'instar de la CFTC -, elles dénoncent à l'unisson le principe du travail « forcé » non rémunéré et d'une contribution sur les revenus du travail qui pèse sur les seuls salariés. Elles appellent à une journée d'actions le lundi 16 mai, non sans déconnecter ce mouvement de leur mobilisation pour la revalorisation des salaires, les conditions de travail et, comme le précise la Fédération nationale de l'action sociale (FNAS) -FO, pour « l'attractivité des emplois de la branche de l'action sociale et médico-sociale ».

Pour l'Union fédérale de l'action sociale (UFAS) -CGT, qui développe un argumentaire juridique sur l'illégalité d'une journée de travail « gratuite », les règles de droit françaises et européennes « peuvent être mobilisées dans le cadre de la négociation collective pour demander le paiement » du 16 mai. Le syndicat souligne par ailleurs que les différentes conventions collectives ou accords du secteur maintiennent les 11 jours fériés existants, dont le lundi de Pentecôte. « Donc les primes sont dues », estime-t-il.

Dans un courrier qu'elle s'apprête à adresser à Jean Léonetti, député UMP chargé par le Premier ministre d'évaluer l'application de la journée de solidarité (voir ce numéro), la CFDT-Santé sociaux soulève pour sa part une série d'incongruités liées à la mise en œuvre de cette disposition dans le secteur social et médico-social. Quid, par exemple, du temps « dû » par les aides à domicile, qui ne restent jamais 7 heures de suite chez l'usager ? Quelle décision pour les encadrants en centre d'aide par le travail alors que les travailleurs handicapés sous convention ne sont pas soumis à la loi ?

Le syndicat évalue par ailleurs à 0,8 %, au lieu de 0,3 %, le coût entraîné par l'ouverture de certains établissements financés au prix de journée, comme les instituts médico-éducatifs, en raison des frais de logistique entraînés. Un surcoût qui sera forcément répercuté... sur l'assurance maladie.

LE SOCIAL EN ACTION

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